Insécurité continuelle en Côte d'Ivoire. Des tirs ont été entendus cette nuit au troisième bataillon militaire de Bouaké.
Quelques temps après la promesse du chef d'état-major des armées de mettre un terme aux mutineries qui ont rythmé le début de l'année, les armes ont encore une fois parlé dans l'ex-fief de la rébellion
À en croire le site de Jeune Afrique, ces hostilités ont opposé les militaires ivoiriens et hommes du Centre de Coordination des Opérations Décisionnelles (CCDO) autour du troisième bataillon militaire d’infanterie, situé dans le quartier Sokoura, au nord de la ville, faisant un blessé grave.
Selon les sources contactées par le média, les militaires reprochent à leurs frères d’armes de les “espionner” au profit du gouvernement depuis les mutineries qui ont secoué le pays l’an dernier.
Une chose certaine, le calme est revenu ce matin du 5 janvier 2018. Au point que les populations ont pu sortir tranquillement de leur domicile et vaquer à leurs occupations.
Situation incompréhensible, mais qui fait peser des risques d'instabilité sur la Côte d'Ivoire au moment même où Alassane Ouattara veut moderniser et réaligner les rangs de la «Grande muette».
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