Depuis la création de cet organisme supposé gérer les problèmes Internationaux, le constat criard est l'omniprésence des chefs d'Etats Africains et des "petits" pays sur les bancs des accusés.
La CPI est supposée participer à une lutte mondiale visant à mettre un terme à l'impunité, emmener les auteurs de crimes à répondre de leurs actes et empêcher que ces crimes ne soient à nouveau perpétrés.
A croire que dans les autres pays, tous les Chefs d'Etats sont des réincarnations de Saints, pourtant...
Nous savons tous, ce qui s'est passé en Libye, conduisant à la mort du Guide Khadafi, et ce qui s'est passé en Irak, pour ne citer que ceux là.
Un autre constat ressort une justice partiale en faveur de certains criminels, à croire qu'il y aurait deux sortes de criminels, des bons et des mauvais.
Un cas simple, Gbagbo et sa femme font l'objet de poursuite sans que Guillaume Soro, ancien chef des rebelles ne soit inquiété.
C'est au vue de ces inégalités que certains pays ont commencé à réfléchir sur la sortie de cette organisation.
C'est ainsi qu'en 2015, Robert Mugabe annonçait déjà le retrait de l'Afrique de la CPI, prévu en Juin 2016, appuyé par le Président Kenyan.
C'est au tour du Burundi d'exprimer sa volonté de se retirer de la CPI.
En tant que membre de la CPI et à cause de la crise que le pays traverse, la Cour Pénale Internationale a ouvert un examen préliminaire en Avril et le rapport qui en est sorti est des plus accablants. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a décidé de créer une commission internationale d'enquete sur les exactions commises au Burundi.
Sachant le fonctionnement de la CPI et toutes ses tares, le Burundi a décidé de se retirer.
Attendons voir si la procédure aboutira
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