Longtemps évoqué par des observateurs qui estiment que la Cours Pénale Internationale (C.P.I.) ne s'en prend qu'aux chefs d'Etats africains, la sortie de cette juridiction pénale internationale prend ainsi corps.
Sur proposition du Président Kenyan Uhuru Kenyatta, l'Union Africaine (U.A.) engage son départ de la CPI en adoptant un texte prévoyant le retrait des pays africains.
Cette proposition a reçu l'assentiment des chefs d'Etats africains.
Idriss Deby Itno, le Président tchadien et nouveau président en exercice de l'U.A. a expliqué que c'est une décision motivée par un acharnement de la C.P.I. contre les dirigeants du continent.
Comme exemple palpable de cet acharnement, Uhuru Kenyatta, le porteur de cette proposition, a déjà fait l'objet des poursuites de la C.P.I.
Celui qui est traîné dans la boue, maintenant, n'est que Laurent Gbagbo, ancien chef d'Etat de la Côte d'Ivoire.
No comments:
Post a Comment