À la tribune du Palais des Sports d’Abidjan, Alassane Ouattara s’est voulu offensif au moment d’évoquer le regain d’insécurité qui frappe la Côte d’Ivoire depuis plusieurs semaines.
Jeudi 7 septembre, le gouvernement accusait des pro-Gbagbo de mener des actes de déstabilisation en Côte d'Ivoire. Le président Alassane Ouattara a affirmé détenir « des preuves » de ces accusations et s'est dit prêt à émettre des mandats d'arrêts internationaux à leur encontre.
« Nous n’accepterons pas que la sérénité des populations vivant en Côte d’Ivoire soit troublée à nouveau. Je veux dire à certains déstabilisateurs – qui n’ont même pas le courage de reconnaître des personnes qu’ils ont envoyées au charbon -, je veux leur dire que c’est terminé. Mais néanmoins, ce sont des Ivoiriens. Ils peuvent rentrer et je donnerai des instructions pour que rien ne leur soit fait, sauf de passer devant les tribunaux comme tout citoyen qui ferait des dommages aux Ivoiriens et à la Côte d’Ivoire », a déclaré le chef de l’État.
Le 6 septembre, à l’issue d’une réunion extraordinaire du Conseil National de Sécurité (CNS) présidée par le chef de l’État, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, avait accusé des proches de l’ancien Président Laurent Gbagbo, en procès pour crimes contre l’humanité à la Cour Pénal International (CPI) de La Haye aux Pays-Bas.
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