Plus de 2 300 membres présumés de Boko Haram détenus dans des camps militaires du Nigeria doivent comparaître devant la justice de leur pays à partir du 9 octobre.
L'annonce a été faite par le ministère nigérian de la justice, la semaine dernière.
Ces procès se dérouleront dans le plus grand secret.
Des milliers de personnes ont été arrêtées au Nigeria pour des accusations d'actes terroristes.
Le Nigeria a commencé à tenir lundi les premiers procès de masse de membres présumés du groupe jihadiste Boko Haram, le ministère de la Justice promettant de "ne pas persécuter" les plus de 2.000 accusés qui seront jugés à huis-clos.
Les inculpés ont tous été arrêtés et mis en détention depuis le début de l'insurrection islamiste en 2009, qui a fait 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés dans le nord-est du pays. Quelque 1.670 détenus dans une base militaire à Kainji, dans l'Etat central du Niger, doivent d'abord être jugés, selon le ministère de la Justice. Suivront ensuite les procès de 651 autres personnes détenues dans la caserne de Giwa, à Maiduguri, capitale du Borno (nord-est).
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